Cyberattaques : les collectivités ne perçoivent pas encore les risques
Voir toutes les actualitésProtéger les données informatiques de la collectivité devient un enjeu majeur
Les logiciels malveillants (malwares) et les rançongiciels (ransomwares) sont de plus en plus nombreux. Ils permettent aux pirates de s’introduire dans les systèmes informatiques des mairies et de récupérer des informations et des fichiers sensibles, de voler des données personnelles et même de surveiller les différentes activités à distance.
Du jour au lendemain, ce sont l’état civil, les inscriptions et les paiements de la restauration scolaire, la gestion des équipements culturels et sportifs, le fonctionnement de la station d’épuration… tout ce qui est informatisé et relève des compétences de la collectivité qui peut se retrouver bloqué.
Selon la gravité de l’attaque, la remise en état du système informatique peut prendre plusieurs semaines et nécessiter d’importantes dépenses.
Les équipes municipales ne perçoivent pas encore le risque cyber
Selon l’étude du groupement d’intérêt public ACYMA La sécurité numérique dans les collectivités françaises de moins de 3500 habitants, les élus des collectivités ont du mal à s’approprier la thématique cybersécurité car le sujet est souvent perçu comme purement technique. A cela, s’ajoutent des pratiques numériques à risques encore très répandues, comme le partage de mots de passe ou l’utilisation d’outils personnels dans un cadre professionnel.
65 % des collectivités pensent que le risque numérique est faible, voire inexistant, ou ne savent pas l’évaluer
2/3 des publics (maires, adjoints, agents, DGS) n’ont pas été sensibilisés à la sécurité numérique
57 % des responsables informatiques interrogés ne sont pas formés à la sécurité numérique
L’antivirus : premier rempart contre les cyberattaques
Un antivirus est un programme qui fonctionne en se basant sur un fichier qui regroupe les références de tous les virus connus, c’est pour cette raison qu’il faut le maintenir à jour en permanence. Un antivirus se greffe sur le système d’exploitation de l’appareil. Il permet de rechercher les virus dans ce qui peut y être stocké, y entrer ou en sortir. Cela concerne leur mémoire ou leur disque dur, le contenu des emails, le chargement d’une page Internet, la lecture d’un média amovible (clés USB, disques durs externes, DVD…). Les virus détectés sont mis en quarantaine ou supprimés définitivement de l’ordinateur.
Seule une couverture EDR* peut éviter les prises d’otages !
Votre mairie détient beaucoup de données personnelles sensibles qui intéressent les pirates et peuvent faire l’objet d’une attaque : le cadastre, les actes de naissance ou de mariage, des renseignements sur chaque administré, adresses internet, postales, numéros de téléphone, les données personnels des agents de la mairie, …
Malgré l’augmentation exponentielle du nombre des cyberattaques ces dernières années, de nombreuses collectivités ne sont pas suffisamment protégées. Seule une couverture EDR permet de détecter et bloquer les menaces connues et inconnues sur les terminaux en s’appuyant sur l’analyse comportementale, l’apprentissage automatique et la corrélation des événements. C’est la principale solution technologique qui permet de faire face aux menaces avancées et persistantes telles que les rançongiciels.
*EDR : Endpoint Detection & Response
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Pour aller plus loin : Le dispositif cybermalveillance.gouv.fr met à disposition des ressources pour comprendre et agir. Pour débuter, vous pouvez consulter « Les 10 mesures essentielles pour assurer votre cybersécurité »
Article écrit par Jessy Loriaux
Directrice communication